La censure et la mentalité du parti unique dieu unique
>> الخميس، 1 جانفي 2009
Dr Wafa Soltane L'a deja dis
Mme Saloua Charfi Pourquoi vous supprimer ce que j'ecrit , j'ai juste dit mon opinion , j'aurai aimé que vous le dites franchement je ve pas que tu ecrive ton opinion ici et je supprimerai moi meme ce que j'ai ecrit , mais supprimer comme ça c vexant vous savez et puis ça va rendre votre article une propagande a sens unique .Si vous voulez pas que je commente votre article Pourquoi vous m'avez cité dedans ?
merci pour la tolerance .
si vous croyez que ce que j'ai ecrit peut etre censuré alors la vous vous trompez beaucoup , rien ne pe etre censuré dans l'ere de numerique technologique et internet les sionistes nous ont créer facebook pour s'exprimer librement sans tabous . je vais créer un article et reecrire ce que j'ai ecrit ici . et si vous ecrivez un commentaire sous mon article jamais je le supprimerai madame , Israel en plein guerre tolere des association de paix et les censurent pas ; lorsque cette mentalité de sens unique parti unique opinion unique disparaitera a ce moment la nous serons en mesure d'etre une nation etre humains
Les fanatiques par definition c des gens qui croient detenir la verité absolue , que ce soit religieuse ou politique
croire que Israel est un mal absolu releve du fanatisme chere mme
je vous incite a reviser vos actes mme et a respecter votre position en tant que elite d'intellectuels tunisiens
Et bien les posts que Mme a supprimer je les ait ecrites dans mon blog ici
ou j'ai cherche tous les attentats commises par hamas contre les civils israeliens
ici
voila une copie de l'article de Mme Saloua
أدعوكم إلى ملء هذا الفضاء بما يتوفر من مقالات و صور و لكل ماارتكبته إسرائيل من فضاعات
و أبدأ بإعادة نشر "روبرتاج" حول مجزرة "صبرا و شاتيلا" كان قد نشر في مجلة حقائق في الذكرى للعشرين للمجزرة
Grand reportage
Liban : Sabra et Chatila
vingt ans après
L'holocauste permanent
De notre envoyée spéciale au Liban, Saloua Charfi
Non ! Ils n'ont rien oublié, les survivants du massacre de Sabra et Chatila. Ceux qui ont 20 ans non plus. Les Palestiniens ont pour habitude de transmettre leurs douleurs à leurs enfants, comme d'autres peuples transmettent leurs épopées.
Et comment pourraient-ils oublier, alors que chaque pierre, chaque arbre, chaque main et chaque voix qui tremble, portent encore les traces de ces macabres journées de supplice et de ce crime impuni dont ils commémoreront les vingt années dans trois mois ?
Comme Prométhée aux pays des aigles, les Palestiniens ont constamment le foie exposé aux coups de bec. " Les soirs d'hiver, nous dit une vieille dame à la voix tremblante d'émotion et au regard triste, j'entends les grands arbres du cimetière pleurer d'une voix ténue ".
Retour sur les lieux du crime
Au cœur de Beyrouth à l'élégance trop voyante, où la frime est érigée en religion, se dressent les camps de la honte. Les fameux camps de Sabra et Chatila, avec leurs habitants, témoins vivants de l'innommable acte commis par le criminel de guerre Ariel Sharon, aujourd'hui promu au rang de Premier ministre d'un gouvernement de la honte !
Le 18 septembre 1982, le monde incrédule écarquille les yeux de dégoût et de stupeur devant les deux mille cadavres qui jonchent les venelles des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et de Chatila. Des femmes, des vieillards et des enfants sans défense, après le départ des combattants palestiniens chassés de Beyrouth sur ordre d'Israël et sur décision du monde dit civilisé, ont été massacrés comme des rats. Le criminel se nomme officiellement " les Forces Libanaises " mais la milice de Elie Hbeika n'est qu'un vulgaire tueur à gage. Le commanditaire de l'ignoble acte n'est autre que le général Ariel Sharon. Il ne pouvait pas ne pas savoir. Son armée venait d'investir Beyrouth-Ouest qui était désormais sous son contrôle direct. Du haut du balcon de son bureau qui surplombe les camps, jumelles vissées au nez, il a suivi la tragédie du 14 au 18 septembre dans ses moindres détails, de jour comme de nuit, grâce aux fusées éclairantes lancées par Tsahal.
Vingt ans plus tard, nous pénétrons dans ce camp aux contours déchirés de douleurs. Un camp cerné par les cimetières, les fosses communes et les décharges d'ordures. Un camp où ceux qui ont survécu meurent à petit feu.
Le fameux cimetière est entouré pudiquement de grands arbres. C'est là que sont enterrées la plupart des victimes du grand massacre. Mais beaucoup ignorent qu'il y a eu d'autres massacres après. "J'ai passé ma vie à enterrer des jeunes, nous raconte un vieux résistant qui a encore la force de s'émouvoir. Après le génocide commis par Sharon en 1982, ce fut le mouvement chiite Amel avec sa "guerre des camps" qui a donné le coup de grâce à la résistance en 1986. La Syrie est passée ensuite ramasser les survivants. Plus de 1500 jeunes ont été déportés ".
Il n'y a donc pas seulement le cimetière de Sharon, mais aussi celui des "frères" Une petite mosquée des victimes des "frères" a été transformée en fosse commune. Des dalles de 5 mètres couvrent des dizaines de corps anonymes. Les résistants se sont réfugiés dans la mosquée, ils n'en sont jamais sortis. Une plaque en marbre courant sur les murs annonce " ici sont tombés ceux qui défendaient le camp ". Eh oui ! ni drapeau ni patrie mais tout simplement le camp !
Je commence à lire les noms. " Ce n'est pas la peine, me dit l'Imam avec un geste défaitiste, ce sont de pauvres gens, personne ne les connaît ". Toutes les victimes des camps palestiniens du Liban, de la Syrie, de la Jordanie et des territoires occupés sont "de pauvres gens inconnus ". " Le monde ne sait pas que faire de nous, poursuit le vieillard. C'est simple, pourquoi ne pas nous anéantir et aller faire la fête, allégé de ce fardeau, les samedis soirs ? "
Une vie en panne
Dans ces camps de concentration où chaque coin de rue fait partie de la grande histoire de la Résistance palestinienne et où les ballades populaires ne parlent que de guerre et de deuil, des montagnes d'ordures s'amoncellent dans les forêts des ruines de guerre, traversées par des décharges à ciel ouvert, au bord desquelles des enfants à moitié nus pataugent.
Les ruines sont parsemées de trous qu'on appelle ici maisons et où l'on vous invite à boire un thé. Certaines habitations n'ont pas de toit, à d'autres il manque des pans entiers de mur. Des gamines s'échinent à transporter de lourds bidons d'eau. Les privilégiés ont de l'électricité quelques heures par jour, grâce aux générateurs, comme en temps de guerre.
Sur la place du marché on ne vend rien de frais ni de neuf. Sur des étals unijambistes, maintenus miraculeusement par des bidons et des briques, sont exposés des vêtements usés et des légumes fanées. Juste de quoi survivre. " Ici c'est une économie fermée, nous explique-t-on. Nous faisons pratiquement du troc. C'est un vrai ghetto ! ". Epicier, fripier, vendeur de légumes et de bric-à-brac, font partie des métiers nobles. Que faire d'autre, quand l'Etat vous interdit de pratiquer 76 métiers ?
Ce matin pourtant, la bonne nouvelle se répand comme une traînée de poudre : l'Etat libanais vient de décider d'accorder aux réfugiés palestiniens le statut de réfugiés politiques. " C'est pour mieux nous avaler, réplique-t-on, blasé. De cette manière nous n'avons plus le droit à la nationalité libanaise, même si certains sont nés dans ce pays et y vivent depuis 40 ans ".
Parqués dans une douzaine de camps-ghettos du Nord au Sud du Liban et abandonnés de tous, les réfugiés palestiniens n'ont donc rien des militants des années 70, encore moins des résistants des années 80. Ce sont de pauvres gens qui vivotent dans un no man's land. Les tous petits croient encore au père Noël, ils disent qu'ils sont Palestiniens. Déconnectés de la vie, les adolescents, plus réalistes, ne savent pas ce qu'ils sont, ne savent pas où ils vont." Nos parents sont nés au Liban, nous disent-ils, nous avons toujours vécu ici, mais le Liban ne veut pas de nous. Pour vivre comme des êtres humains, nous devons aller en Palestine que nous ne connaissons pas ". On note qu'ils ne parlent pas de retour mais de départ.
Coincés entre l'opposition d'Israël à leur droit au retour et celle du Liban à leur intégration, ils ont perdu leurs repères spatio-temporels : " La question palestinienne est devenue un fouillis inextricable. On ne sait même pas si l'Etat palestinien existe ou non, Qui sommes-nous finalement ? Nous sommes nés ici, mais ici ce n'est pas chez nous et là- bas non plus ! "
"Nous survivons faute de mourir"
Déboussolés par la misère, ils ont de ces expressions que nul dictionnaire ne reconnaîtra, excepté celui de leur vécu : " Nous survivons faute de mourir ! ", ( 3aychin min illit il mout ) répètent-ils comme un refrain.
Ils n'ont droit à aucun droit. Acheter, vendre, commercer, s'instruire, travailler, se faire soigner et même parfois circuler, autant de droits élémentaires dont ils n'ont même pas le droit de rêver !
" Nous vivons comme des pestiférés placés en quarantaine. Nous ne pouvons pas échapper à ce trou. Le document de voyage coûte les yeux de la tête, et puis où aller et qui voudra de nous ? Nous sommes assiégés par un arsenal juridique qui nous exclut du monde des humains chanté par la Déclaration universelle des Droits de l'Homme. C'est probablement pour leurs chiens, ces Droits de l'Homme ! Bien des animaux vivent d'ailleurs mieux que nous ! ". Ainsi parlèrent des jeunes amers, avec du tonnerre dans la voix et un regard qui en veut au monde entier.
Assis par terre, entourés d'immondices, ils grillent cigarette sur cigarette pour faire passer le temps. Leurs réponses sont souvent imprévisibles : " Un jour j'irai faire un attentat-suicide, c'est mieux que de mourir fibre par fibre ", nous dit d'une voix menaçante un jeune, confirmant ainsi nos craintes. Avec sa barbe, son teint basané et son regard haineux, le FBI l'aurait pris pour un "terroriste". Mais l'instant d'après il change radicalement d'avis et annonce sans sourciller en balançant au bout des pieds ses tongs en nylon : " ca ne me dérangerait pas d'avoir un document israélien, c'est plus digne que de vivre ici ! " .
Ils ont survécu à la guerre civile, à l'invasion israélienne, au génocide de Sharon et aux massacres commis par certains "frères" mais " la faim et les maladies finiront par avoir notre peau ", disent-ils.
Ici, il est courant de dormir sans dîner, tout aussi courant de mourir devant les portes des hôpitaux, qui restent obstinément closes devant les hurlements de douleurs des cancéreux palestiniens en crise. Ils savent qu'ils ne pourront pas payer. Faute de moyens et donc faute de soins, leur espérance de vie diminue de jour en jour. Ici un adulte de 50 ans est considéré déjà vieux : " Mon père a 50 ans, il est cancéreux, et il est sans soins. l'UNARWA dit qu'elle ne peut plus prendre en charge les vieux pour les soins lourds. Elle pense qu'il est plus rationnel de soigner les jeunes. Je suis allé les supplier un soir où il était en crise, on m'a répondu du bout des lèvres : laisse tomber, pour ce qu'il lui reste à vivre… ".
Des SDF politiques
Dans cette favela arabe où la pauvreté a rassemblé Palestiniens, Syriens et Libanais, il y a des privilégiés : " Nous sommes tous pauvres, mais eux, les Syriens et Libanais, sont chez eux. Ils ont donc des droits. Tenez, moi par exemple, j'ai étudié le droit avec ma meilleure amie. Elle est Libanaise. Nous sommes toutes les deux au chômage. Elle finira par trouver du boulot, mais moi je n'ai aucun espoir. La loi m'interdit d'exercer le métier d'avocat ou de magistrat ", raconte la jolie Dina au regard de gazelle.
Son père intervient pour la sermonner : " Je t'avais dit d'étudier l'anglais, je t'avais prévenue, tu n'as rien voulu comprendre. Eh bien ! voilà de l'argent jeté par la fenêtre ! ". Et puis, nous prenant pour témoin : " Sa mère et moi nous avons travaillé comme des ânes, nous nous sommes privés de l'essentiel, ses deux petites sœurs n'ont pas pu aller à l'école. Elle est intelligente, on s'était dit : investissons en elle… " Elle réplique, les yeux luisants de colère : " Oui, mais moi je voulais faire du droit, je n'aime pas l'anglais. J'ai quand même le droit de choisir, non ? "
Non, justement, Dina la réfugiée palestinienne n'a pas le droit de décider de sa vie, ni de sa mort non plus d'ailleurs. Le jeune, qui joue encore avec ses tongs en nylon, prend un malin plaisir à assombrir encore le tableau : " Tu sais comment nous allons finir ici ? Tous dans un trou rempli de chaux, génération après l'autre, c'est notre destin.
- Maudite sois ta langue, lui lance-t-elle, enragée. Espèce d'ignorant, moi je ne finirai pas comme un rat dans une sourcilière, j'ai un diplôme en poche ".
Il se contente de rire, à la fois de dépit et de la naïveté de Dina, en nous lançant un clin d'œil complice.
Les jeunes ici sont déstructurés et déstabilisés par la misère, par l'Intifadha et par tout ce qui se passe "là-bas". Ils sont à la fois dedans et dehors. Ils détestent les Arabes, ils détestent les Israéliens, ils détestent le monde entier. Ils se sentent lâchés, trahis et exclus du monde.
La nécessité de ne devoir compter que sur soi et l'effort permanent pour ne pas devenir fou les fragilisent psychologiquement. " Vivre entourés de cimetières et de récits macabres est un cocktail déboussolant, nous explique Nahed, le médecin du Croissant Rouge palestinien. Cette misère est insoutenable, ajoute-t-elle. Dans la tête ils n'ont jamais eu de chez eux ".
" Oui, ils ont fait de nous des SDF politiques, renchérit le candidat au kamikaze et à la cohabitation avec Sharon. Nous finirons par accepter n'importe quoi, même la nationalité israélienne. Oui, je le dis sans honte, j'aurais honte de qui d'ailleurs ? De cette humanité qui n'a jamais rien fait pour nous, qui ne veut pas de nous ? C'est au monde d'avoir honte ! ".
Une Libanaise, à qui je racontais ahurie et indignée ma visite aux camps, s'est contentée de dire : " Ne t'en fais pas, tout Libanais qui passe par ces camps ne peut pas les quitter la tête haute ! "
Dans son " Captif amoureux ", Jean Genet disait également : " Aussi pauvre fût-il alors, j'étais un homme ayant eu le privilège de naître dans la métropole d'un empire si vaste qu'il ceinturait le globe, et dans le même temps on arrachait les Palestiniens à leurs terres, leurs maisons, leurs lits ".
Saloua Charfi
2002
http://www.tunisieinfo.com/realites/863/reportage.html
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